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La conscience matérielle a un goût forcené du drame

Une grande bataille… J’ai appris beaucoup de choses.

Mais ça continue.

Depuis huit jours, Mère était « malade », au moment même où se déroulait le conflit entre Israël et l’Egypte.

J’ai fait des découvertes… Les maladies, les accidents, les catastrophes, les guerres, tout cela, c’est parce que la conscience humaine est tellement petite, tellement étroite, qu’elle a un goût forcené pour le drame. Et naturellement, il y a, derrière, l’être vital qui s’amuse et des influences… enfin tout ce qui aime pouvoir retarder l’Œuvre divine, rendre les choses difficiles. Et tout ce qui prend plaisir à cela, naturellement encourage le drame. Mais la graine de la difficulté, c’est cette petitesse, toute petitesse, de la conscience physique – conscience physique matérielle – qui a un goût absolument pervers pour le drame. Le drame ; il faut que la moindre chose fasse un drame : on a mal aux dents, cela devient un drame1La « maladie » de Mère s’est traduite par une rage de dents et une fluxion de tout le visage.; on se cogne quelque part, cela devient un drame ; deux nations se disputent, cela devient un drame – tout devient un drame. Le goût du drame. On a le moindre petit dérangement de fonctionnement, la moindre petite chose qui devrait passer absolument inaperçue, oh ! cela fait une grande histoire, un drame. Le goût du drame. J’en étais profondément dégoûtée.

Tout-tout… : C’est comme le battage dans une foire.

Apparemment, l’attaque était violente, et si violente qu’à l’étude, à l’observation, j’étais obligée de penser qu’il y avait des gens qui s’amusaient à faire de la magie noire… Tout prenait des proportions fantastiques. Les mêmes dents que j’ai depuis si longtemps (c’est-à-dire depuis si longtemps dans le même état !) et qui pendant des années ne m’ont donné aucun trouble, tout d’un coup elles se sont imaginées qu’il fallait faire du drame aussi ! Alors, rage de dents, gonflement – absolument ridicule, tout à fait ! Et, n’est-ce pas, cette découverte du drame, ce n’était pas pensé, ce n’était pas une observation : c’était une expérience aiguë, attrapée comme on attrape le voleur. Je l’ai attrapé. Et c’est universel, c’est sur toute la terre.



1 La « maladie » de Mère s’est traduite par une rage de dents et une fluxion de tout le visage.

L’Agenda de Mère • 14 juin 1967

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