Cette nouvelle conscience m’a montré les vibrations de ceux qui veulent faire du mal, des vibrations, des formations, et elle m’a montré que quand elle était autour de quelqu’un, autour d’une personne, ces vibrations viennent et sont rejetées violemment sur la personne qui les a envoyées. Et alors elle m’a montré aussi, comment, en retournant, elles prennent juste la forme qui peut affecter cette personne !
Ça a été vu, comme cela. Et après, elle m’a fait écrire (Mère désigne la note). Et j’avais écrit sans mettre la première phrase : « Adressé aux gens de mauvaise volonté ».
J’avais écrit sans mettre de titre, alors elle a encore insisté, elle a dit : « Non, il faut mettre ça, c’est très important. »
« Le mal que vous avez fait volontairement vous revient toujours sous une forme ou sous une autre. »
[…] Dans les hauteurs mentales, le bouddhisme avait déjà dit quelque chose comme cela : que votre pensée, votre volonté, fait le tour du monde et vous revient ; il dit : « Ne croyez pas que vous pouvez impunément faire quelque chose, parce que ça fait le tour du monde et ça vous revient. »
[…] Il (Sri Aurobindo) me montrait les vibrations mauvaises avec leur volonté de nuire, il montrait comment elles venaient, comme cela, et puis que quand elle était là, cette Conscience, autour de quelqu’un, ça cognait et ça retournait, ça rebondissait comme sur un mur – ça cognait et ça retournait. Et en route, ça s’adaptait pour bien être ce qu’il fallait pour frapper la personne. C’est ce que j’ai vu.
[…] Il semblerait qu’il y ait comme une rage chez les forces adverses, qui sentent que quelque chose de radical est en train de se passer, et elles veulent l’empêcher à tout prix – c’est imbécile, d’ailleurs, c’est tout à fait stupide… Mais on pourrait presque dire que c’est bien, parce que justement elles donnent l’occasion… elles se mettent dans les conditions de recevoir la réponse : le choc en retour.
L’agenda de Mère • 26 avril 1969