Article / Extrait
Désillusionné ?
Les occasions d’être désillusionné se multiplient ces derniers temps, tant sur un plan sociétal que personnel. Afin de gérer cette désillusion, deux attitudes sont possibles :
- Une, consiste – et c’est celle que j’employais dans le passé – à suivre l’observation d’Elisabeth Kübler-Ross qui nous révèle que le deuil se fait en 5 étapes :
- Je commence par nier l’évidence, c’est trop gros, je ne peux pas y croire.
- J’arrête le déni et passe à l’étape de la colère : mon monde d’illusion s’effondre et je ne peux pas le supporter.
- Ensuite, je me raconte des histoires pour moins souffrir : je marchande avec moi-même.
- Face à la réalité de la situation, je sombre dans la dépression.
- Enfin, j’accepte les faits, mais c’est plutôt de la résignation car l’affaire me reste sur l’estomac et je désire la punition du ou des coupables.
En suivant inconsciemment ces 5 étapes, je reste inexorablement dans mon rôle de parfaite victime et je souffre !
- L’autre comportement consiste à reconnaître mon identité de créatrice et je gère ma désillusion de façon radicalement opposée :
- Je réalise que cette expérience est un magnifique levier évolutif et je profite de cette occasion pour apprendre l’abandon à mon âme.
- Je m’affranchis du faux accomplissement personnel du monde de mensonge, reflet de la séparation créature/créateur et signe un traité de Paix*
et fais l’union créatrice-création.
- Je m’affranchis de l’animalité liée à la survie de l’espèce et à la satisfaction de mes besoins physiologique, de sécurité, de valorisation et de relation décrits par Maslow (voir ci-contre). Je reviens à moi en mettant mon mental au silence, l’émotionnel à zéro et de l‘immobilité dans mes cellules. Je récite mon mantra et si je n’en ai pas, je peux prendre celui de Mère** « Om Namo Baghavaté » Je ne fais qu’un avec mon âme) et fais l’union corps-âme.
- Je m’affranchis de la soumission à l’autorité extérieure, manifestation de la séparation sujet/maître, aux droits et privilèges, accompagnés des devoirs et obligations. Je fais l’union autorité-obéissance et n’attends plus sécurité et protection de l’extérieur. Je sors, petit à petit au rythme de la fonte de mes peurs,de la citoyenneté.
- Je réalise que cette expérience est un magnifique levier évolutif et je profite de cette occasion pour apprendre l’abandon à mon âme.
- Je m’affranchis du faux accomplissement personnel du monde de mensonge, reflet de la séparation créature/créateur et signe un traité de Paix*
et fais l’union créatrice-création.
- Je m’affranchis de l’animalité liée à la survie de l’espèce et à la satisfaction de mes besoins physiologique, de sécurité, de valorisation et de relation décrits par Maslow (voir ci-contre). Je reviens à moi en mettant mon mental au silence, l’émotionnel à zéro et de l‘immobilité dans mes cellules. Je récite mon mantra et si je n’en ai pas, je peux prendre celui de Mère** « Om Namo Baghavaté » Je ne fais qu’un avec mon âme) et fais l’union corps-âme.
- Je m’affranchis de la soumission à l’autorité extérieure, manifestation de la séparation sujet/maître, aux droits et privilèges, accompagnés des devoirs et obligations. Je fais l’union autorité-obéissance et n’attends plus sécurité et protection de l’extérieur. Je sors, petit à petit au rythme de la fonte de mes peurs,de la citoyenneté.
En suivant consciemment ces étapes, je commence à accéder à mon vrai moi. Je remercie ces personnes, attitudes, situations que j’ai créées afin de me révéler
là où je dois porter mon attention pour atteindre la conscience de vérité, et je ris !
La Vie est une Comedie !
** Mirra Alfassa (1878-1973), surnommée Mère par Sri Aurobindo, est la précurseuse de la descente de la vibration supramentale dans les cellules.
La Pouliche
• Décembre 2014